17 septembre – FIV DO in process (REPROFIT)

Il semblerait que j’ai trouvé la recette pour ne pas péter un plomb pendant l’attente jusqu’à la prise de sang : ne pas bosser (ou au pire : télétravailler).

Mes journées se suivent et se ressemblent. J’ai l’impression d’être en vacances, ou en confinement (je fais partie de ces gens qui ont kiffé le confinement) (tant que je pouvais courir 5 kilomètres à l’aube). Je me lève généralement en même temps que Lucien, vers 7 heures. Je bois une infusion, je prends une douche puis j’enfile ma progestérone et je squatte le canapé à l’horizontale pendant le max de temps possible (avec mon ordi pour m’occuper). Quand j’en ai marre, je me bouge un peu : yin yoga, petites courses, promenade, méditation, boulot, repérage de déco … À midi je déjeune puis je fais la sieste. Au réveil de ma sieste : PROGIRON de 14 heures (même pas une semaine d’injections et le haut de mes cuisses est déjà recouvert de petits trous). Puis rebelote, je fais ma vie tranquilou jusqu’au retour de Lucien. Généralement quand il rentre il me trouve comme il m’a laissé : à l’horizontale sur le canapé à digérer mes ovules de progestérone ! ^^ Pour finir, dîner et dodo. Et ce sera comme ça jusqu’à la prise de sang lundi (ou ma reprise au bureau mercredi).

J’aimerais vous dire que je sens quelque chose de différent des autres fois, que j’ai des symptômes chelous ou quoi. Mais non, rien. Même pas un truc à Googler ! Je me sens parfaitement « normale » et comme d’habitude. Le verdict de la prise de sang m’effraie réellement. Je sais que j’ai toujours mon ZOLOFT qui me permettra de rebondir au cas où, mais quand même. Ce serait une sacrée (énième) claque dans la gueule.

J’ai déjà élaboré tous les scénarios possibles dans ma tête, ceux avec un résultat positif et ceux un résultat négatif. Si lundi c’est positif, je ne compte pas le dire tout de suite à Lucien et attendre le deuxième taux 48 heures plus tard pour lui faire la surprise. J’adore l’idée de garder mon petit secret juste pour moi pendant deux jours.

29 réflexions sur “17 septembre – FIV DO in process (REPROFIT)

  1. Ralala je me permets un commentaire (je le fais rarement) mais je te suis depuis tes tous débuts et je croise tellement fort les doigts pour que ça fonctionne !
    Ce n’est clairement pas pareil que ce que tu ressens mais je crois qu’on est toute dans l’attente et le stress d’un positif pour toi !
    Bref, je n’ai pas vecu ce que tu as vécu donc je me permet rarement de commenter.
    Je ne me sens pas légitime.

    La seule chose que je peux dire c’est qu’au début de mes grossesse, clairement je ne sentais aucune différence et je n’aurai pas pu dire avant au moins 15 jours-3 semaines que j’avais des symptômes !

    En tout cas 💩 ☘️

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    • Et puis dans la « vie normale », souvent les nanas ne se rendent pas compte qu’elles sont enceintes avant le retard des règles. Enfin j’imagine !
      Merci pour le stress partagé ! 😄🙂

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  2. donc lucien n’est pas au courant de ton rdv le 21 pour la PDS // ? hehe … le parachute, c’est quand meme les 7 embryons congeles , donc meme si n’a pas pris la tout de suite maintenant, ya quand meme, encore pleins de possibilités 🙂 ARRIBA 🙂

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  3. J’ajoute ma science (toute limitée qu’elle est: bcp d’essais pma, seulement 2 débuts de grossesse), après une recherche attentive sur le net, en fait, les signes que l’on perçoit au tout début sont essentiellement dûs aux taux de progestérone (avant d’être induits par les BHCG… dans le cas de jumeaux, c’est différent.. car les taux sont plus hauts )… donc enceinte ou pas enceinte dans un cycle où on te file de la progestérone par wagons entiers, ben, c’est plutôt difficile à dire, par l’observation des signes. C’est la où pour moi la théorie rejoint la pratique: exactement les mêmes signes en cas de grossesse et de non-grossesse avec progestérone administrée manuellement. Cela ne veut pas dire que j’ai eu tous les mêmes signes à chaque fois, mais que par exemple, quand j’ai eu des bouffées de chaleur sur FIV, j’ai pensé que j’étais enceinte: parce que la seule fois de ma vie que j’avais eu des bouffées de chaleurs jusque là, c’était lors de mon gertrudage… ben, le test était négatif. C’est un positionnement personnel, mais du coup, je ne scrute plus de signes. ça a aussi un côté rassurant : il n’y a pas de signes qui te font croire que c’est foiré non plus…

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    • J’ai beau le savoir depuis longtemps, ça ne m’empêche pas de chercher à chaque fois LE signe qui me dira si c’est bon où non et chercher sur gooogle en plus. Et donc forcément de tomber sur doctissimo avec des meufs en essais C1 qui avaient des signes à 2 DPO 🤣.

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    • Tout-à-fait d’accord avec toi. J’ai lâché l’affaire de ce côté … Mais comme je n’ai toujours eu que des PDS négatives, je m’étais imaginé que le jour où ce serait positif il y aurait un vrai truc quoi, genre un symptôme évident.

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      • 😉la seule chose qui démarquait les deux positifs chez moi, c’est que je n’avais pas peur du test. J’étais sûre qu’il était négatif, mais je n’en avais pas peur… contrairement aux vrais négatifs où j’y allais en reculant, terrifiée par la possibilité qu’il soit négatif… mais comme quoi, tu vois, c’est rien de très objectif 🤣

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  4. Je pense qu’on est toutes unanimes pour dire que les symptômes c’est de la merde ! J’ai testé le positif et le négatif Et sincèrement aucune différence! Perso la progestérone ne me fait même pas gonfler la poitrine 😂

    Vivement lundi !! On saura avant Lucien je suppose lol

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