Alors que je vivais la meilleure ménopause de ma vie, j’ai eu la désagréable surprise de voir apparaître – quelques jours après la seconde injection d’ENANTONE – des « chaleurs ». Pas vraiment des « bouffées de chaleur » comme j’ai pu en vivre avec le DECAPEPTYL, mais quand même : le soir et la nuit, j’ai chaud. J’imagine que mon corps n’a pas kiffé recevoir une nouvelle dose d’ENANTONE seulement trois semaines après la première. Heureusement, c’est le seul effet indésirable qui s’est manifesté.
Mais – histoire de rajouter un peu de piment à la torpeur du mois d’août – le collègue avec qui je prends mon café tous les matins pendant trois quarts d’heure (ambiance août hein) nous a subitement pondu tous les symptômes du Covid-19. Branle-bas de combat et panique générale au taff pendant 24 heures … pour un test qui s’est finalement révélé négatif ! Je n’ai pas échappé au petit coup d’angoisse : j’ai mailé les RH et ma N+2 (à 3 heures 42 du matin) (avant de me rendormir avec l’aide d’un LYSANXIA) pour dire que je ferai du télétravail en attendant le résultat du test. Ce à quoi elles n’ont pas pu me répondre non, bien évidemment. Finalement tout est bien qui finit bien : à deux jours de mes vacances, j’ai échappé à la quatorzième imposée quand on côtoie un malade (même si toi tu n’est pas contaminé) (c’est le protocole de notre boite) (ou peut-être la règle générale d’ailleurs, je ne sais pas).
J’aimerais pouvoir écrire que je suis sereine quant à la suite des événements, mais la vérité c’est que je flippe que le Covid vient ENCORE tuer nos plans. Une sorte de légère angoisse de fond constante (mais qui s’accentue +++ la nuit ; vous savez : le petit vélo dans la tête qui ne s’arrête pas de tourner) d’autant plus que je vois la situation en France se dégrader de jour en jour … Tout peut tellement partir en vrille d’ici trois semaines.
Nous n’avons encore rien réservé (les billets d’avion de début d’année n’ont pas pu nous être remboursés : la compagnie a coulé avec le confinement et la pandémie) donc ce sera du dernier moment. Surtout si la République Tchèque impose un test RT-PCR de moins de 48 heures. Pour l’instant ce n’est pas le cas, mais je ne peux m’empêcher de songer à toute éventualité. Et encore : là on reste dans un scénario cool ! Je vous épargne celui où la RT ferme ses frontières (souvenirs, souvenirs) ou impose aux Français une quarantaine, comme le Royaume-Uni ou la Norvège actuellement.
Bref ! En attendant on va aller s’aérer l’esprit en partant au bord de la mer et en faisant du yoga. Bisou bisou !