Le planning de mon été !

Après un faux-départ, j’ai finalement eu mon dernier rendez-vous de l’été avec Madame-Hope. D’ailleurs pour celles qui se demandaient : elle n’est pas en cloque ! C’est un truc moins fun qui lui est arrivé, mais c’est sa vie alors je n’en dirai rien ici. 🙂

Même pas d’écho de contrôle. Mon dosage hormonal est visiblement assez éloquent : mes ovaires sont bien bloqués.

Côté spermogramme de Lucien : on peut définitivement oublier le « bébé-couette ». Mais avec une FIV DO ça peut le faire, on a le droit d’être optimiste. Blague : Madame-Hope demande de stopper le CONDENSYL (alors qu’on vient juste d’en racheter). Le mieux est l’ennemi du bien et apparemment trop de vitamines tue les spermatos. J’avais dit à Lucien de ne pas les acheter, vu le peu de crédit que j’accorde à ces comprimés. Il a préféré le faire … Donc j’espère que dans quelques mois j’aurai des boites de CONDENSYL à donner. 🙂 « Pas de stress, pas d’alcool. » D’accord Madame, on va faire au mieux. Côté REPROFIT, ils nous ont recommandé « PICSI » (250€) et « MACS » (275€). Je n’ai même pas regardé ce que c’était, j’ai dit Ok. Je fais confiance et côté budget on est large grâce à mon année d’économies.

Pour moi, le planning est un peu plus dense :

  • à partir du 1er août : LEVOTHYROX 25 μg (ma thyroïde est un chouïa limite) + GESTARELLE G3 (vitamines prénatales)
  • 10 août : deuxième injection d’ENANTONE. On a hésité, et puis on a joué la sécurité. La première piqûre date du 19 juillet et est « valable » un mois en théorie. Je suis petite et mince, je sais que ça fait toujours du « rab » avec moi ce genre de trucs. « On est joueur ou pas ? » Je lui réponds que je m’en fous, l’ENANTONE passe crème depuis que j’ai stoppé MINIDRIL et doublé ma dose de ZOLOFT (d’ailleurs il parait que les antidépresseurs peuvent calmer les bouffées de chaleur ; c’est vrai que pour le moment je n’ai rien à signaler de ce côté). Je m’inquiète quand même : « Si on réinjecte ENANTONE le 19 août [soit moins d’un mois avant le transfert d’embryon], quand est-ce que mon corps va lui-même pouvoir prendre le relais côté hormones si je suis enceinte ? Et si on réinjecte pas et que mon corps repart tout seul trop tôt ? » Du coup on coupe la poire en deux : on injecte une seconde dose d’ENANTONE un peu plus tôt et comme ça tout reste sous contrôle.
  • à partir du 25 août : les classiques patchs de VIVELLEDOT 100 μg, à changer tous les deux jours.
  • 4 septembre : c’est la rentrée. Rendez-vous de contrôle avec Madame-Hope. Le dernier avant la République Tchèque ! [Note à mon utérus : t’as intérêt à être beau comme jaja.]

J’aurais bien aimé vous parler aussi de mon planning de vacances sauf que … bah on n’a pas pris de vacances. On pose nos congés pour tenter de faire un bébé en septembre ! Nous n’avons pas l’intention de rester sur place (ça nous fera donc deux allers-retours express) et je pense même retourner bosser entre la FIV et le transfert, histoire de pouvoir conserver des jours pour « après », si vous soyez ce que je veux dire. 🙂 J’ai quand même posé tous mes vendredis, parce que la DRH me faisait chi** faut pas déconner. Nos dernières vacances datent de juin 2019 … Alors psychologiquement ça fait du bien de savoir que mes semaines de boulot ne durent que quatre jours. Lucien à la chance d’être en télétravail une semaine sur deux, moi pas du tout. Je me console en songeant que Paris en août c’est presque calme et que je peux venir bosser en voiture pour aller plus vite et éviter les transports en commun (sorry l’écologie, c’est juste pour deux semaines).

Bref : dans un mois et demi, on y sera putain !

Tombée(s) dans les pommes !

Hier midi au laboratoire je m’évanouis à la fin d’une petite prise de sang (6 tubes). La chaleur, le masque, le sang qui ne coule plus assez, ça dure trop longtemps … J’ai à peine le temps de prévenir la dame que pouf ! Lucienne est déconnectée. Je me réveille au plus mal, je crève de chaud, il y a du sang partout (sur moi, sur l’infirmière, sur le fauteuil), elle me balance la clim à fond, je demande si je peux enlever mon masque, elle m’apporte un verre d’eau sucrée et me dit de rester allongée sur son fauteuil autant que je le veux. Très cool quoi. Au bout de 15 minutes, je sens bien que je ne suis pas en état de retourner au taff. J’appelle un Uber qui me récupère pile devant la porte du labo. Je lui dit que je viens de faire un malaise, qu’il est « mon sauveur » ! Il me propose de l’eau. « Non non, juste la clim ça ira. » Au bout de deux minutes assise ça ne va pas. « Ça vous dérange si je m’allonge sur la banquette arrière ? » A priori non. Je m’allonge. Je ne sais pas comment foutre mes pieds pour ne pas poser mes sandales sur les sièges, alors je me contorsionne tant bien que mal pour les enlever. Je suis en robe, le chauffeur profite sans doute d’une vue imprenable sur mes cuisses – voire ma culotte – via son rétroviseur mais je m’en fous. Pieds nus et totalement étalée à l’horizontale, ça va un peu mieux. Trente minutes plus tard, il me dépose juste devant chez moi (où Lucien m’attend sur le trottoir). Je file directement sous la couette. J’ai froid alors qu’il fait 30 degrés et que la chambre est sous les toits. Je dors deux heures et passe le reste de la journée dans un état vaseux.


Ce midi j’ai rendez-vous avec Madame-Hope. Ça fait à peine 10 minutes que je suis en salle d’attente que sa secrétaire débarque : « Madame-Hope a fait un petit malaise, on ne sait pas quand elle va pouvoir reprendre les consultations. Mesdames Trucs et Bidule si vous voulez sortir déjeuner vous pouvez, Mesdames Schwepps et Lucienne vous êtes prochaines mais je ne peux pas vous dire quand. » Je chope la secrétaire pour lui dire que je bosse à trois minutes, donc qu’elle m’appelle quand Madame-Hope sera remise. Puis je propose : « Ou sinon on peut décaler, c’est juste un contrôle de blocage ovarien. » « Et les ordonnances » me rappelle la secrétaire. Ah oui, pas faux : effectivement il me faut le planning de la reprise des hormones pour le grand jour en septembre. Elle repart voir la gynéco KO puis me cale un rendez-vous pour le lendemain. Je m’inquiète : « Elle va bien quand même ? » Apparement oui. « Il faut juste attendre que ça passe ». Okay.


On est donc là sur une bonne synchronisation de malaises vagaux (pas sûre de l’orthographe). Le masque, l’été et les lieux fermés c’est le combo explosif visiblement !

Fucking faking cycle !

  • De J2 à J17 : MINIDRIL tous les jours
  • J9 : contrôle écho (RAS)
  • J12 : injection d’ENANTONE
  • J20 : du sang (encore) ! Des « fausses » règles suite à l’arrêt de MINIDRIL trois jours plus tôt ?! C’est normal ?!

Je reprends le taff aujourd’hui, j’avais pas vraiment besoin de ça là tout de suite. Mon ZOLOFT n’a pas encore eu le temps d’éliminer toutes mes angoisses diverses et variées …

Je fais ma prise de sang à midi. Vu mon BAC +5 en PMA, je pense que je saurai vite lire si mon cycle est bloqué ou pas. Demain j’ai rendez-vous avec Madame-Hope. C’est drôle (non) parce que j’avais justement l’intention de demander si je devais m’attendre à des règles avec ce protocole.


bloquee
Une prise de sang et un malaise plus tard, on dirait que je suis bien « bloquée » non ?

La magie du ZOLOFT !

C’est une lente renaissance. Une matin tu te lèves et tu sens comme un léger souffle d’énergie. La veille encore, dès 10 heures tu t’assommais la gueule sous LYSANXIA pour faire passer le temps et le simple fait de prendre une douche te demandait un effort surhumain. Mais ce matin ça passe. Tu le sens : le ZOLOFT qui coule dans tes veines, la sérotonine revient à un taux « normal ». Tu sais que c’est chimique, bio-chimique, que t’es une camée, que t’as une dépendance aux médicaments ou que sais-je, mais tu t’en fous, parce que ça fait du bien. De se sentir à nouveau présente, active.

Il est 13 heures et tu es allée à un cours de yoga, tu as récupéré tes courses au drive (30 minutes d’attente) et fait cuire des oeufs durs. Ça parait rien, et pourtant il y encore quelques jours c’était impossible tellement ça te demandait une énergie folle. Bon il faut pas y aller trop fort d’un coup. Ça fait des jours que tu bouges pas du tout, que tu manges mal, que tu bois pas (d’eau hein) (avantage : détox de café, qui me foutait la gerbe à cause de MINIDRIL). Tu prends une petite sieste (2 heures) après le déjeuner mais, au lieu de rester à loquer dans le canapé jusqu’au retour de Lucien, tu te lèves et tu continues à faire des trucs : nettoyer la cage de Danette, passer l’aspirateur, vider les poubelles, booker un cours de Yin yoga en ligne.

Limite t’as du mal à y croire. Tu veux pas te faire une fausse joie. Mais ça reste. L’énergie, la motivation, l’envie. Tu sens que ça revient, doucement mais sûrement. Sans raison, puisque rien n’a changé dans ta vie. Juste ta gélule matinale que tu prends en deux exemplaires au lieu d’un. Et qui, une fois de plus, te sort de la merde.

Bref : ça commence à aller mieux. 🙂 Lundi je reprends le taff, espérons que ça tienne !

Ps : Lucien nous a pondu le pire spermogramme de sa vie. Ça ne m’a même pas touché (merci la dépression). Pour la forme je demanderai à Madame-Hope si, avec ces résultats, elle pense honnêtement que le don de d’ovocyte suffira. Comme dit Lucien « ça ne changera rien au plan initial » mais au moins on saura si on fonce droit dans le mur.

La dernière fois !

En février – lors de ma préparation pour la FIV DO « faux départ » – j’avais tellement morflé (physiquement mais surtout psychologiquement) que j’avais dit à Lucien que c’était la dernière fois que je m’imposais ça. Et puis il y a eu le confinement, cette parenthèse enchantée durant laquelle j’ai réalisé que ma vie actuelle sans enfant (et sans hormones artificielles) pouvait être douce (une fois passés le choc, la déprime et la colère d’avoir fait tout un protocole pour rien).

Je revis exactement la même chose aujourd’hui, soit six mois plus tard. Le même retour de dépression causée par les médicaments de PMA. L’absence d’émotions (négatives et positives), l’absence d’envie, l’absence d’énergie, l’absence de motivation. L’absence tout court en fait : je suis là sans vraiment l’être. Mon corps est présent mais ma tête est vide.

Je suis retournée voir la même médecin qu’en février. La dose de ZOLOFT est doublée, mais l’effet n’est pas immédiat … Besoin d’une pause. Sans travail, sans transport en commun, sans horaire, sans voir personne. Elle-même étant en parcours PMA, elle me comprend parfaitement. J’ai presque l’impression de parler à une copine. On échange sur nos parcours respectifs et ça me fait énormément de bien. À côté de ça elle exerce parfaitement son boulot : elle m’a foutu à poils pour regarder mes grains de beauté et m’a palpé les seins (personne ne m’a fait ça depuis au moins 2014). Vu le cancer de ma mère et les multiples stimulations ovariennes, elle estime que je devrais dès maintenant me faire examiner tous les ans (mammographie + échographie mammaire). Petite tension, poids un peu limite (MINIDRIL me file des nausées) (heureusement il ne me reste que 4 jours à prendre cette merde). Arrêt de travail d’une semaine.

À l’heure actuelle – où je ne peux m’empêcher d’envisager tous les scénarios possibles (du plus cool au plus catastrophique) – je suis partagée : si cette FIV DO ne va pas au bout, serai-je capable d’encaisser une troisième ménopause artificielle pour rien ? À quel moment on dit stop ? La FIV DO est notre dernière option, c’est acté depuis longtemps avec Lucien. On la tente pour ne rien regretter. Mais si, pour une raison ou une autre, elle doit être reportée ? Ou refaite, pour cause d’absence d’embryons ? Est-ce que je serai capable moralement de supporter un énième traitement hormonal ?

MINIDRIL : l’autre réjouissance !

J’ai donc commencé MINIDRIL à J2 de mon cycle, à peine une heure après être sortie de mon rendez-vous avec Madame-Hope. Une pilule contraceptive. « Tranquille » pensais-je. Tu parles : outre le retour de la dépression, je saigne TOUS LES JOURS (et pas du petit spotting hein) (J10 ce matin et grosse gerbe de sang dans le chiotte).

À J8 je trouvais déjà ça carrément anormal et – voyant l’échéance de l’injection d’ENANTONE approcher à grand pas – j’envoyais un mail style : « Je saigne non-stop, j’ai ENANTONE bientôt et pas envie de faire ça pour rien, est-ce qu’on pourrait faire une visite de mon utérus pour voir si tout est Ok ? » Réponse le lendemain, rendez-vous calé dans l’après-midi. Verdict : RAS. Pas de kyste, mon utérus et mes ovaires sont normaux. On met les saignements sur le compte du (mauvais) mix adénomyose + MINIDRIL et on maintient la piquouze de ménopause artificielle prévue à J12.

Prochain contrôle à J21. C’est là que tout va se jouer. Soit je suis « bloquée » et tout est Ok. Soit non et c’est la merde.

MINIDRIL & DECAPEPTYL / ENANTONE : même combat ?

Une semaine que je suis sous MINIDRIL et je vois apparaitre les mêmes symptômes que durant mes épisodes de dépression sous ménopause artificielle … À croire que je ne supporte plus la moindre hormone de synthèse !

Je vois mon psychiatre dans une semaine et je sais déjà que je suis bonne pour doubler mes doses de ZOLOFT.

C’est (re) parti !

J’hésitais à écrire, puis finalement je me dis que j’aimerais peut-être garder une trace pour plus tard. Comme dit Lucien : « Tout ça c’est nous ! » Alors restons sur cette lancée. Et si cela peut en aider ou éclairer d’autres, alors c’est tout bénéf.

Il y a quelques jours, j’ai relancé la clinique REPROFIT pour avoir une date. En me fiant au traitement reçu en début d’année, j’explique que je souhaite un transfert fin septembre / début octobre. Ils me proposent mi-septembre. Je suis dépitée, limite je les engueule en mode « vous savez lire ou quoi ». Mais je ne refuse pas et leur réponds que je verrai ça avec Madame-Hope.

Dans la salle d’attente, l’angoisse de remettre les pieds en PMA me tord le bide. Pour patienter, je lis les commentaires de mon précédent article. Ils me réchauffent le coeur et me donnent du courage. ❤

Madame-Hope n’a pas changé. On papote un peu, confinement et compagnie. Et puis on entre dans le vif du sujet. Je donne la date proposée par REPROFIT. Elle me demande où j’en suis dans mon cycle, réfléchi et dégaine son calendrier : « C’est bon pour moi, ça peut le faire. »

En sortant du cabinet, je file à la pharmacie et avale dans l’heure mon premier comprimé de MINIDRIL. Dans dix jours, un bon coup de ENANTONE. Un contrôle prise de sang + échographie [d’ailleurs si vous entendez Madame-Hope demander un « Mojito » à sa secrétaire, ne flippez pas : c’est le code pour « monitorage / monitoring » ^^] à la fin du mois, et là deux options :
1 – Je suis bloquée, tout est Ok et c’est cool. On passe le mois d’août en ménopause (youhou) et on se revoit début septembre pour relancer tout ça.
2 – Je ne suis pas bloquée et tout le planning est à revoir. >> On oublie direct cette option hein, puisque tout va bien se passer.

En parallèle, il y a les grands classiques : spermogramme (on croise les doigts pour un résultat pas trop dégueu, puisque celui de février était « le pire » de tout notre parcours) et vitamines à 1000 dollars, sérologies, TSH et reprise du LEVOTHYROX pour moi.

Ce rendez-vous est un gros coup de boost. Pas le temps de tergiverser. Le plan de Madame-Hope ne me laisse pas le temps de réfléchir et c’est parfait ainsi, c’est ce dont j’avais besoin. Maintenant on croise les doigts et … on attend ! Pour changer ahah ! ^^

Ces journées où rien ne va …

Ce cycle je n’ai eu AUCUN spotting. Je ne sais pas si c’est grâce à l’huile d’onagre (censée « soutenir » la fertilité) (dans mon cas il doit pas y avoir bien lourd à porter). Ou peut-être au SPASFON que je bouffe comme des bonbons dès que mon corps estime que j’ai trop / mal mangé. Le fait est que j’ai commencé à me faire des films à partir de +/- J24. Je saignote depuis tellement longtemps une semaine à dix jours avant les règles que je pensais : « Le jour où il n’y aura pas de spottings (en dehors de tout traitement hormonal) c’est que je serai enceinte. » Je me suis fait des films au point d’acheter un test de grossesse en pharmacie (le premier en 33 ans). Et de pisser dessus à J28. Pour au final rien du tout. Un négatif sans ambiguïté. Le lendemain J1 était là, pile à l’heure, comme d’habitude.

Ce J1 c’est aujourd’hui. J’enchaîne les journées de merde depuis ce week-end. SPM, pleine lune, reprise du taff … Le mix est pas bon Kevin. Hier j’étais physiquement tellement en vrac (fatigue, nausées, vertiges, maux de tête) que je n’ai pas pu voulu aller bosser. Aujourd’hui je suis au taff mais cette nuit je me suis bloquée le cou. J’ai l’impression de courir après le temps, tout en ne faisant rien de productif. Bref : ça ne va pas et ce n’est pas le moment de m’emmerder.

Dans trois jours je vois Madame-Hope. Peut-être que ce rendez-vous me stresse plus que je ne veux me l’avouer. Pourtant j’en connais à l’avance le contenu : on prend les mêmes et on recommence, en espérant que le Coronavirus ne viendra pas gâcher la fête cette fois. Sauf que … Bah là tout de suite j’ai juste pas envie. Pas envie d’être mise en ménopause artificielle, pas envie de retourner dans ce tourbillon médical, pas envie de devoir gérer la RT (même si c’est Lucien qui s’occupe du voyage et REPROFIT de tout le reste). Je ne m’en sens pas les épaules, je n’ai pas envie de mettre mon peu de force et d’énergie là-dedans. Je veux rester dans mon déni avec mon espoir. Parce que cette amère expérience du test de grossesse me rappelle que – une putain de fois de plus – je n’ai pas fait le deuil de cette grossesse naturelle. Je sais pourtant pertinemment que ce bébé de Lucien et moi est « inconcevable », dans tous les sens du terme. Mais je n’arrive pas à tirer une croix dessus.