C’était en février. Impossible d’être plus précise. Comme lors de chaque période de dépression, tout est flou. Ça allait bien, puis il y a eu l’injection de DECAPEPTYL et tout est parti en vrille très vite. J’ai téléphoné au psychiatre, qui m’a dit de doubler immédiatement ma dose d’antidépresseurs. Mais le temps que le truc fasse un semblant de début d’effet, la dépression s’était installée.
J’étais à la fois atone et trop impulsive. Sur un coup de tête, j’ai supprimé mon blog « Arrête d’y penser, ça viendra tout seul ! ». Lucien m’a engueulé : « Tout ça c’est nous ! » Oui, et tout ça c’est aussi beaucoup de souffrance que je ne supportais plus de voir étalée sur le web.
J’ai une sauvegarde perso, évidemment. Parce que dans ces mots il y a toute mon âme et quatre années de ma vie … Ce fichier, c’est un peu comme un carton qu’on planque au fin fond d’un grenier parce qu’on a plus envie de le voir, mais qu’on ne peut pas se résoudre à jeter.
Bref.
(Re)Bienvenue à celles qui atterrissent ici et me « connaissent ».
Pour les autres : sorry, j’ai la flemme de raconter le pourquoi du comment.